Accueil Entreprises La ministre belge de l’emploi veut prolonger le chômage temporaire jusqu’en septembre avec plus de contrôle !

La ministre belge de l’emploi veut prolonger le chômage temporaire jusqu’en septembre avec plus de contrôle !

par Naqi Hamza

En Belgique, la ministre de l’Emploi Muylle veut prolonger la durée du chômage temporaire, et ce, jusqu’au 1er septembre 2020 en vue d’éviter tout licenciement dans un contexte de crise économique et sociale liée au Coronavirus.

En Belgique, le chômage temporaire ne permet pas aux bénéficiaires de tenir un mois complet. En effet, plusieurs centaines de milliards de citoyens belges ont eu recours au chômage temporaire et se retrouvent face à des difficultés financières en fin de mois.

Concrètement, cette mesure permet aux entreprises de tenir bon durant la période de crise que nous connaissons afin d’éviter au maximum les licenciements. Mais certains travailleurs/employés belges se retrouvent avec une allocation de chômage atteignant seulement 1.166 euros net alors qu’il percevait presque le double avant la crise.

Ainsi, ils subissent une perte de revenus, soit une diminution de leur pouvoir d’achat, tandis que les charges principales sont, pour la plupart, restées inchangées tel que le prix des loyers, des courses dont le prix du panier moyen augmente ou encore le prix de l’électricité, perçu comme étant le plus cher de l’Union européenne.

Nous avons même appris que la ministre de l’Emploi voudrait permettre un prolongement jusqu’au 1er septembre. Selon elle, il faudrait avoir davantage de contrôle sur la mise au chômage des employés d’une entreprise. Elle a ajouté, fin du mois dernier, que l’Onem avait reçu près de 200 plaintes pour des abus de chômage temporaire.

Ainsi, les entreprises devraient prouver que la crise a un impact conséquent sur leurs activités afin d’éviter que des entreprises n’utilisent ce mécanisme dans un objectif de réduction des coûts sans en avoir réellement besoin.

L’Onem a déjà reçu près de 1,4 million de demandes de travailleurs provenant de 133.000 entreprises. De plus, l’Onem mène aussi des contrôles sur des abus qui peuvent mener à des sanctions contre les entreprises. Dans certains cas, les amendes peuvent grimper jusqu’à 48.000 euros par des travailleurs.

Pour le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Alexander de Croo, toutes les mesures prises en vue d’amortir les effets socio-économiques négatifs de la crise du Covid-19 en Belgique pourrait avoir un coût atteignant près de 2,5% du Produit intérieur brut du royaume, soit plus de 10 milliards d’euros.

Par Hamza NAQI

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