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Bazacle et Solon, le spécialiste du droit des affaires

par Naqi Hamza

Pouvez-vous vous présenter et nous parler de vos activités au sein de votre cabinet ? À qui vos services s’adressent-ils ?

Nous sommes un cabinet intégré spécialisé dans le droit des affaires, avec une spécialisation particulière en droit bancaire et financier, et droit fiscal et en droit patrimonial. 

Nous sommes actifs en Belgique, au Luxembourg, en France et en Suisse. Nous conseillons principalement des banques et des entreprises financières, bien qu’il nous arrive également de conseiller des entreprises et des particuliers dans le cadre de problématiques financières. 

Un petit mot pour distinguer les différentes catégories de droits liés au droit financier ? (Droit commercial, droit des affaires…)

Le droit bancaire et financier est une matière vaste. Nous distinguons le droit bancaire et financier public et de toutes les obligations imposées par les pouvoirs publics aux entreprises financières (agréments par les autorités, règles de conduite, émission de titres et prospectus, asset management et fonds d’investissement, etc.) (nous parlons alors de « regulatory »), et le droit bancaire et financier privé (généralement contractuel : contrats de crédit, services de paiement, contrats de gestion de portefeuille ou de services d’investissement, produits structurés, produits dérivés ou alternatifs, etc.).

Quelles sont les principales demandes du secteur financier ?

Dans le secteur financier, les demandes et les besoins sont variés. Les entreprises financières disposent généralement déjà d’un département juridique de qualité et spécialisé dans les matières traitées. Notre intervention est requise généralement pour des questions techniques très spécialisées (des questions liées aux services financiers transfrontaliers, par exemple), ou pour un contentieux en arbitrage ou judiciaire. 

Les sujets sensibles, en ce moment, touchent à la mise en place du SFDR (règlement européen sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers), ainsi qu’au de-risking (mécanisme par lequel les établissements financiers décident de mettre fin à leur relation commerciale avec un client jugé trop risqué). Nous rencontrons également de plus en plus de problématique de phishing.

Vous adoptez une communication plus moderne, comme l’usage des réseaux sociaux. Quelle est votre stratégie sur ce point ? 

En ce qui concerne notre communication, que nous voulons en effet plus moderne, nous avons davantage une « manière de communiquer » plutôt qu’une « stratégie ». Nous avons grandi avec internet et les réseaux sociaux sont nés durant nos études universitaires. Aujourd’hui, la communication digitale fait partie du quotidien, et permet une meilleure visibilité que celle offerte par les revues scientifiques. Notre site web « droitbancaire.be » ou celui de notre cabinet est probablement davantage lu par les professionnels que les revues juridiques que les avocats utilisaient à l’époque afin de se faire connaître.

Nous essayons de communiquer sur des sujets qui intéressent notre audience, en deux axes : d’un côté en privilégiant les messages courts, faciles et rapides à lire pour les réseaux sociaux, d’un autre en privilégiant le contenu, sur notre site web. Dans tous les cas, nous évitons de présenter les choses de manière égocentrée. Nous sommes mal à l’aise avec le format de publication que l’on rencontre généralement chez les professionnels qui se vendent, du style « je suis très heureux d’avoir été invité par X ou Y pour parler de ce que je fais » ou « honoré de recevoir le prix du meilleur avocat en telle matière », qui sont des messages publicitaires et n’apportent aucun contenu. Cette vision peut paraître un peu « old school » puisqu’à l’ère des réseaux sociaux, on est très « vitrine de soi-même », mais nous préférons ne communiquer que si cela peut apporter quelque chose au lecteur.

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