Accueil Energie La fin d’une longue histoire entre Engie et Suez qui coûte 3 milliards à Veolia !

La fin d’une longue histoire entre Engie et Suez qui coûte 3 milliards à Veolia !

par Rayane Zerrad

Le géant de l’énergie français Engie va officiellement vendre les dernières parts qu’il lui restait dans Suez. C’est la fin d’une longue histoire…

Leur histoire commence en 2008 lorsque le groupe énergétique français spécialisé dans le transport et la distribution de gaz naturel GDF (Gaz De France) a fusionné avec la société Suez, l’un des leaders mondiaux d’énergie et de l’environnement. Cette fusion donna naissance au groupe « GDF Suez ».

En 2013, GDF SUEZ met fin à son pacte d’actionnaire avec « SUEZ Environnement » (qui s’occupe de la gestion de l’eau et des déchets) mais reste actionnaire de référence du groupe mondial (32%). En 2015, GDF Suez devient « Engie » et Suez environnement devient « SUEZ ».

Depuis lors, tout le secteur énergétique spéculait sur le sort des 32% de part que détient Engie dans Suez. Toutefois, le président du conseil d’administration d’Engie, Jean-Pierre Clamadieu, a affirmé, fin juillet 2020, que les parts étaient à vendre.

« Il faut simplifier le groupe, faire des choix, céder certaines activités et nous concentrer sur nos priorités », explique un des dirigeants d’Engie.

Veolia, la multinationale française spécialisée dans la gestion optimisée des ressources (c’est à dire gestion du cycle de l’eau,de la valorisation des déchets,…), a directement fait une offre de 3 milliards d’euros à Engie pour récupérer ces parts.

Engie a évidement accepté à cause du peu d’offre reçue, notamment dû aux conséquences du contexte sanitaire actuel.

« Engie aurait du mal à trouver un autre acquéreur pour l’intégralité de la participation […] Le prix proposé est tout à fait honnête étant donné le contexte. » explique un analyste chez Bryan Garnier & Co

Jean-Pierre Clamadieu a expliqué qu’Engie compte réinvestir totalement ce montant dans l’énergie renouvelable et espère accélérer ses projets (notamment celui d’installer 4 gigawatts par an de capacités de génération d’électricité éolienne et solaire) afin de ne pas se faire distancer par les autres acteurs de l’Énergie comme BP, Shell ou encore Total qui investissent de grandes sommes d’argent pour leurs transitions énergétiques.

Il est à noter que Engie est actuellement gérée par un quatuor formé par le président du conseil, Jean-Pierre Clamadieu, et trois autres personnes à la direction intérimaire (Claire Waysand, Judith Hartmann et Paulo Almirante) et recherche encore un CEO.

Par Rayane Zerrad

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